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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëtan Naulleau L’invraisemblable flou ‑ qui souligne, en contrepartie, la présence de l'Évangéliste ‑ s'accorde‑t‑il à une volonté de Frieder Bernius ? Ce n'est pas impossible. Nous devinons une lecture abstraite et partout mesurée: « Ach, nun ist mein Jesus hin » sans angoisse ni tension, pas un rythme d'impatience dans la viole et le chant de « Geduld », pas plus de tourment dans « Gerne, will ich ». On ne s'étonne plus, en fin de parcours, d'un « Mache dich » effleuré par les cordes (encore faudrait-il que la voix suive le même chemin). L’intériorité n'exclut pas, en principe, l'éloquence. Mais qui sait, le voile dense de l'acoustique nous dérobe peut‑être les épines de la couronne, dont seule transparaît la forme lissée. Reste, au sommet de la distribution, le Christ immense et simple de Christian Immler, dont le rayonnement ruine les efforts d'un Évangéliste prudent et scolaire (auquel Bernius confie également les airs de ténor). |
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