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Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Sophie Roughol Si le public est tout acquis à la cause de Steffani depuis que Bartoli en a fait sa « Mission » (et un disque majeur), ce Niobe venu de Covent Garden tombe à plat: l'enregistrement studio de Stephen Stubbs et Paul O'Dette à Boston (Diapason d'or, cf. no 632) a mis la barre nettement plus haut que la distribution réunie en septembre 2010 par Thomas Hengelbrock (est‑ce lui ou le metteur en scène Lukas Hemleb qui a supprimé près d'une heure de musique ?)
Le live méritait pourtant d'être édité, pour la Manto innocente et fruitée d'Amanda Forsythe ‑ qui garda le rôle à Boston ‑ et surtout pour la somptueuse Niobe de Véronique Gens, annoblie par une déclamation tragique insurpassable. Aveuglée par son orgueil au point de perdre famille et pouvoir en ruinant Thèbes, la reine trouve ici une élégance supérieure à celle de Karina Gauvin, qui mettait en contrepartie plus de folie dans la rage finale.
Passons sur les nombreuses scories scéniques comme sur une captation peinant à suivre les déplacements, et louons un continuo, inventif et la direction animée d'Hengelbrock.
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