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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jean-Luc Macia L’amateur appréciera quelques raretés dans ce programme, comme le concerto sacré de Christoph Bernhard (1628‑1692) et un Ascendit Christus inédit de Rosenmüller, compositeur magistral ici comme ailleurs. Mais dans les autres pages vocales, le contre‑ténor canadien est bien pâle face à ses rivaux. Sa voix claire et assez projetée (micro adant) est plombée par une diction pâteuse dans la cantate BWV 54. Sa roideur expressive et son allemand guère idiomatique sont également un problème dans la sublime aria de Johann Michael Bach, Auf, lasst uns den Herren loben. White est plus à son aise dans les deux pages en latin de Tunder et Rosenmüller, joliment rendues avec plus d'implication. La partie instrumentale ne satisfait pas davantage. Pour une Suite d'Erlebach enlevée avec prestance par l'ensemble Tempo Rubato, il faut supporter une piètre lecture de la passacaille pour orgue en soi mineur de Muffat. Et regretter les élans chétifs et les mots désincarnés du chanteur dans l'« Erbarme dich mein » doloriste et imposant de Schütz.
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