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Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Philippe
Venturini Ce Second Livre de Sonates à deux violons sans basse de Jean-Marie Leclair, publié vers 1747, fait écho à un premier, paru en 1730. Ils s'inscrivent dans un répertoire pour deux instruments mélodiques, le plus souvent,deux violons ou deux flûtes traversières, sans basse développé par Vivaldi, Telemann, Pignolet de Montéclair et Boismortier. Des violonistes de la génération de Leclair, tels Jean_Pierre Guignon (ses Opus 7 et Opus 8) et Louis‑Gabriel Guillemain (son Opus 4), contribueront également à son enrichissement avant, notamment, Rolla, Pleyel, Spohr puis Prokofiev, Bartók et Kurtág.
S'il respecte la même division en trois ou quatre mouvements que l'Opus 3 et mêle avec la même gourmandise les styles français (le menuet, la sarabande, la gigue, la noblesse de la ligne, l'ornementation) et italien (l’esprit concertant, la virtuosité), le présent Opus 12 se montre sensiblement plus complexe et sans doute plus exigeant pour les interprètes : la mise en place du contrepoint du finale de la Sonate no 1, les doubles cordes dans le premier mouvement de la Sonate no 2 ou l'étonnant largo de la même sonate aux couleurs vivaldiennes.
Après un brillant Opus 3 (Eloquentia, 2006), Florian Deuter et Mónica Waisman poursuivent avec le même bonheur et les mêmes instruments, copies récentes d'instruments anciens, leur parcours des duos de Leclair. De l'intense sarabande de la Sonate no 3 au prestissimo de la gigue qui lui fait suite, les deux artistes associent la sûreté du trait à la richesse des couleurs sans jamais négliger la clarté des lignes ni la densité de la texture instrumentale.
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