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Appréciation d'ensemble: | |
Analyste:
Roger-Claude Travers
Le Judicabit handélien nous désole : quelle mollesse dans le conquassabit capita ! Là où l’épée du bourreau divin coupait d’un coup sec les têtes chez Gardiner (Philips 2001), la lame mousse déchiquette sans trancher. A fuir. Les sections solistes n’enchantent pas davantage. Les « e » ouverts bêlés par des ténors chez Vivaldi dans le Tecum principium, comme les vocalises pénibles dans le Dominus a dextris tuis ne font jamais oublier l’équipe dresdoise de Peter Kopp, d’une élégance simple (Archiv, référence pour ce Dixit vivaldien redécouvert après l’achèvement de la série de Robert King). Douce
consolation : le motet In furore où Lucy Crowe montre de l’autorité
et une virtuosité impeccables. Le da capo inventif du premier mouvement,
avec sa petite cadence divine, est aussi craquant que le Tunc meus fletus,
révélant une sensibilité à fleur de peau. Un soprano à suivre dans
Vivaldi. |
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