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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Olivier Fourès Au milieu des années l720,Vialdi regroupe douze pièces à quatre parties, de périodes différentes, vraisemblablement pour quelque Français à Venise. Peut‑être un membre de l'ambassade, avec laquelle il entretient d'importants rapports professionnels. On les appelle désormais les concertos « de Paris ». Federico Maria Sardelli gravait le premier, magistralement, l'intégralité du recueil (Tactus, 1999, cf no 476). Il livrait ainsi une référence pour ce qui est du concerto « ripieno » vivaldien, autrement dit pour cordes sans soliste. Le jeune ensemble Il delirio fantastico relève à son tour le défi. On souhaiterait peut‑être un peu plus de delirio aux violons (surtout dans les concertos joués à un par partie), et plus de brillance ou de théâtralité sur certaines danses ou motif rythmiques, qui manquent parfois un peu d'allant. Dans le RV 136, il est dommage que l'excellente idée de la doublure pizzicato, très vivaldienne, sacrifie l'indication Andante, d'autant plus qu'Il delirio sait trouver un bon mouvement: les Concertos RV 159 et RV 160 s'épanouissent sur des pulsations nonchalantes, d'esprit très vénitien. Cette retenue sous‑jacente permet néanmoins de révéler d'autres dimensions. On appréciera notamment un pupitre d'altos très actif, une lecture dialectique subtile et pleine de ressources, étrangère à tout effet arbitraire, ou l'aplomb qui ouvre le RV 157 (et devrait ouvrir le disque ! mais pourquoi diable change‑t‑on toujours l'ordre original de Vivaldi ?). Petite précision: contrairement à ce qui est écrit dans la notice, l'enregistrement suit la version parisienne des concertos, à l'exception du RV 157, qui mélange les versions de Turin et de Paris. Qu'importe, voilà de jeunes vivaldiens qui promettent. |
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