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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Xavier
Bisaro Outre qu'elle réussit parfaitement aux oeuvres plus consistantes, la manière de Suzuki se révèle très efficace dans certaines partitions qui ont dérouté plus d'un organiste. Rare au disque comme au concert, la transcription du RV 208 de Vivaldi est ici revisitée avec un sens orchestral et une verve qui en font oublier les longueurs. L’autre singularité de ce Volume Il réside dans l'orgue choisi. Après un périple (sinon un pèlerinage!) à Groningen, Suzuki retrouve son port d'attache, à savoir la chapelle de Kobe où, de concerts en enregistrements, il a progressivement acquis ses galons de spécialiste de la musique de Bach. Or, l'orgue construit par Marc Garnier en 1983 est inspiré par les grands instruments français du XVIIe siècle, ce qui l'éloigne a priori de l'idéal sonore des instruments saxons en dépit d'un pédalier à l'allemande et de pleins‑jeux aptes à la polyphonie. Aucun embarras pour autant chez l'interprète : les pièces du programme se parent ainsi des couleurs d'un récit de nasard ou de tierce, d'un dialogue sur la voix humaine, d'une basse de cromorne voire d'une fugue sur les grands‑jeux. Plutôt que de s'en remettre aux pièces inspirées par le Grand Siècle, Suzuki propose une illustration inattendue et convaincante des relations entre Bach et le goût français. |
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