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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Enregistré dans les mêmes conditions que le précédent disque, le présent appelle les mêmes commentaires. François Dumont a opté, en accord avec Frédéric Briant, aux commandes des micros, pour une acoustique large et une sonorité généreuse. Le piano se déploie confortablement dans une acoustique feutrée et nous fait grâce d'aigus clinquants et furieusement martelés. Au luxe et à la volupté, très appréciables, se joint malheureusement un calme dont on se serait volontiers passé. Le Caprice aligne ainsi ses épisodes dans une tiède joliesse qui oublie les contrastes, la verve narrative et l'humour (le finale). Sans doute cette volonté de bien sonner finit-elle par opacifier la musique, la lestant ainsi d'un grave omniprésent (prise de son ou main gauche ?) et envahissant. Le Concerto italien néglige alors les plans sonores (difficile de rivaliser avec le tour de force de Rafal Blechaz, Choc le mois dernier, Deutsche Grammophon) et la Suite anglaise pourrait davantage articuler ses rythmes et, une fois de plus, penser à sourire (les gavottes, si gracieuses). C'est finalement dans les deux transcriptions, de Liszt (Prélude et fugue BWV 543) et de Busoni (la Chaconne) que François Dumont semble le plus à l'aise. La masse des notes s'accorde avec le poids de sa (très belle) sonorité. |
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