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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Guillaume Bunel Jusqu'ici peu fréquentés par les ensembles continentaux, les répertoires des Îles britanniques du XVIIIe siècle semblent décidément avoir le vent en poupe. Quelques mois après la parution d'un remarquable disque dédié aux danses et chansons gaéliques des XVIIe et XVIIIe siècles par les Musiciens de Saint-Julien (Alpha, 2016), Bruno Cocset propose à son tour un projet intéressant. Centré sur la figure de Francesco Geminiani (1687-1762), actif à Londres dès 1714, puis à Dublin, ce disque met en regard certains des arrangements de mélodies traditionnelles par le violoniste italien, publiés dans son Treatise of good taste in the art of musick (1749), à des mouvements de sonate ou de concerto, ainsi qu'à quelques oeuvres de contemporains britannique, notamment l'Écossais James Oswald (1710-1769) ou l'Irlandais Turlough O'Carolan (1670-1738). Il fait ainsi surgir des liens insoupçonnés entre le style italien et les styles britanniques, imprégnés de tradition orale.
Outre l'intérêt de
découvrir un pan méconnu de l'oeuvre de Geminiani, ainsi qu'un peu de l'immense
répertoire de mélodies des Îles britanniques, on apprécie la liberté avec
laquelle sont abordés chacun des genres. Les transcriptions et réductions
sonates de violon jouées au ténor de violon, extraits de concerti grossi joués
en trio , ou l'inclusion de mélodies irlandaises au coeur d'une sonate,
témoignent d'une forme d'inventivité qui rejoint tout à fait celle de Geminiani,
lorsque ce dernier, dans son traité de 1749, associait diverses mélodies pour en
faire une sonate, ou bien lorsque, plusieurs décennies plus tôt, il transcrivait
les sonates de Corelli en concertos grossos (1727). |
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