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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëtan
Naulleau
Après plusieurs tournées
inoubliables, l'enregistrement (studio) de John Eliot Gardiner était très
attendu. En 1985, sa première Messe en si, pour Archiv,
L’agilité puissante du choeur, une fois encore, a de quoi stupéfier. Avec n'importe quelle autre formation, la clameur d'une déclaration de foi héroïque voulue par Gardiner à l'entrée du Credo saturerait en quelques mesures: mais il soutient la nuance, maintient à la fois la tension et la clarté tandis que la polyphonie épaissit! L’élan de cet exorde se répercutera sur l'ensemble d'un Credo très contrasté. A la parole conquérante répond ‑ chose nouvelle ‑ une dimension intime, qui culmine avec le ténor sidéré du Benedictus ‑ la trame très tendue de l'orchestre renforce, en miroir, son extase. Cette intimité semble aller de pair avec des solistes féminins dont la candeur, en concert, s'inscrit avec bonheur dans le grand tableau, et pourtant nous désole au disque par la pauvreté des timbres et le faible charisme de ces demoiselles. L’Agnus Dei est embarrassant, mais la fresque unique, haute en couleur, jamais convenue: n'est‑ce pas la plus grande vertu d'un enregistrement aujourd'hui ?
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