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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jean‑Luc Macia Programme homogène autour de la flûte à bec chez Telemann, avec l'inusable Suite en la mineur. L’album séduit avant tout par la sonorité lumineuse d'une flûtiste danoise également férue de jazz et la vigueur de son souffle. Un concerto da caméra en sol mineur ouvre le programme dans une ambiance de dialogue animé avec deux violonistes de la brillante formation polonaise. Le concerto pour flûte et viole est un bijou, où partout brille l'invention de Telemann. Quant à Alexis Kossenko, il nous enivre dans le concerto à deux flûtes (merveilleuse opposition entre la traversière et sa cousine « à bec ») par ses acrobaties, ses tenues de souffle, son imagination ornementale qui électrisent Bolette Roed, notamment au cours d'un finale vertigineux.
La célébrissime Suite des Plaisirs nous emballe moins. Les arabesques de la flûtiste à bec sont un peu plus mécaniques, moins libres et ébouriffantes que lorsque ses partenaires la stimulent. Partout, l’Arte dei Suonatori tient son rôle avec brio, les tempos sont judicieux, les contrastes rythmiques appuyés mais pas trop.
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