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Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Ivan A. Alexandre
Premier opéra italien de Handel
ressuscité au XXe siècle, à l'affiche partout (quoique jamais à l'Opéra de
Paris), régulièrement enregistré depuis certaine adaptation allemande en
1938 sous les auspices du Reich et la direction du professeur Carl Leonhardt
(sans rapport avec Gustav), Rodelinda n'a pas de chance. Aucune des
trois tentatives (deux sur le vif, la dernière en studio) de Joan Sutherland
ne prétend à la postérité. Les restitutions historically informed de
Michael Schneider (DHM 1990), Nicholas Kraemer (Virgin 1996) et Alan Curtis
(Archiv 2004), pêchent toutes par pénurie de voix et de vie. Le seul coup,
d'éclat, dirigé en 1964 par Brian Priestman, stylistiquement désuet mais
vocalement fastueux (Stich‑Randall, Forrester, Young, Rössl‑Majdan, Watts !)
n'ayant jamais reparu en disque compact (lacune inexplicable), le plus sûr
chemin vers ce chef‑d’œuvre d'une pureté cornélienne unique en son genre
reste le DVD de Glyndebourne 1998 (Antonacci, Scholl, Streit dirigés par
Christie et mis en scène par Villégier). |
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