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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
David Fiala Voilà un de ces disques qui vous saisissent d’entrée par leur force d'évocation : un petit air de flûte s’élève pour trente secondes, solitaire, dans une église , un robuste choeur d'hommes emplit l’acoustique avec un bref Kyrie grégorien; et après l’intonation du Gloria par un ténor, c'est une explosion de polyphonie à gorges déployées par un choeur vif et brillant (sopranos et altos féminins, quinze voix en tout). On reconnaît bientôt le petit air de flûte dans ce foisonnement. Son retour (neuf fois dans chacun des quatre mouvements de la messe) va virer à l’obsession. Après le Gloria, qui déroule ses sections en solo et ses tuttîs en forme de refrains sur la mélodie du vent d'ouest, un clavecin se l’approprie sous une guirlande d’ornements.
La suite est à l'avenant : un kaléidoscope de sonorités et de couleurs, loin des reconstitutions liturgiques qu’Andrew Parrott livrait jadis. Autour des mouvements de la messe, la première composée en Angleterre sur un thème profane, bien d'autres bijoux pour les instruments se succèdent, dont une plage de harpe avec les savoureux grésillements de ses harpions, ou une vaste fantaisie sur Fa la sol, mais aussi un simple carol a cappella, des chansons de cour et, enfin, deux motets de Taverner, l’un pour voix (très) aiguës, l’autre, très développé, pour voix d'hommes. Andrew Parrott nous fait ainsi visiter tout le paysage musical à l’époque du très mélomane roi d’Angleterre Henry VIII et des premiers Tudor Les Taverner Choir, Consort & Players ont célébré leurs quarante années d'activité en 2013, Encore mieux que bon pied bon oeil, ils sont en grande forme, avec une liberté et une imagination pleines de jeunesse. I’interprétation de la messe, pourtant gravée par les Tallis Scholars et tant d'autres, bénéficie d'un engagement et d'une vie incomparables. Avec un programme dune telle variété et des musiciens aussi inspirés, il ne faut pas hésiter à se laisser emporter par le vent d'ouest.
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