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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jean‑François Lattarico La découverte est mineure – aurait-elle plus d’impact avec des chanteurs aux moyens moins rudimentaires ? Difficile d'imaginer derrière ces voix monochromes et sans ligne, tout affairées à articuler nettement le texte, les solistes qui ont pu entonner ces musiques à la toute fin du XVIle siècle, sortis de l'inépuisable vivier napolitain de chanteurs. Nous retrouvons, dans la lignée du précédent disque d’Andrea Friggi (cf. no 631) et d'un programme conçu par Antonio Florio sur la semaine sainte napolitaine (cf no 593), Gaetano Veneziano. Qui comme son nom ne l'indique pas, naquit dans les Pouilles et fit carrière à la chapelle royale de Naples.
Friggi a sélectionné trois de ses douze nocturnes destinés à la liturgie des morts, et partagés chacun en trois lezione (l'une pour soprano, l'autre pour contre‑ténor, etc, toutes soutenues par un orchestre à cordes). Si la ferveurt sert de fil conducteur à un vrai dialogue avec les instruments (très beau duo de la dernière leçon), la musique ne décolle pas. D'autres inédits pourraient réserver de belles surprises, à l'image du Miserere fervent et extatique sur lequel s'achève le disque, mais il faudra faire preuve de plus de discernement. |
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