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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Pierre
Doridot L’ « écurie » Universal a pris un coup de jeune: après l'engagement du talentueux chevelu et échevelé violoniste Nemanja Radulovic (vainqueur de la discographie comparée des Quatre Saisons), Mîloš Karadagli, bombardé ambassadeur de la guitare classique, voici Avi Avital, nominé aux Grammy Awards, premier mandoliniste à signer un contrat d'engagement exclusif sous étiquette jaune DG. Petit instrument aux allures fragiles, au catalogue réduit, la mandoline semble sortir de l'oubli, de la désuétude dans laquelle on l’avait mis. Il faut dire que ce Avi Avital ne manque pas de talent ni de dynamisme. On prend un certain plaisir à l'écoute du présent disque consacré à Vivaldi, surtout pour la performance digitale du musicien, virtuose et charmant. Les transcriptions d'Avi Avital (Concertos pour violon en la mineur, et celui en sol mineur « LÉté », du Concerto pour flûte, aussi celui pour violon et flûte .. ) constituent la majeure partie du présent enregistrement. Mais à y regarder de plus près, il faut admettre que ce CD nous laisse sur notre faim : pourquoi n'avoir enregistré que le concerto pour mandoline RV425 en do majeur et avoir passé aux oubliettes le RV532 en sol majeur pour deux mandolines ? Surtout que la « Chanson du Gondolier vénitien » par Juan Diego Florez aurait pu être évitée, et que le timing total est relativement court (moins de 52 minutes). De plus, beaucoup trouveront ces transcriptions contestables (cf. pl. 10), où une large place est laissée au tout‑legato. En conclusion, la note est une moyenne: **** pour la performance du mandoliniste et * pour le programme qui seront loin de satisfaire les mandolinistes. Giovanni Antonini Giardino Armonico (Teldec) et Fabio Biondi Europa Galante (Virgin) gardent toujours notre préférence. | |
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