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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Luca
Dupont‑Spirio On avait appris à ne rien attendre de Dynamic concernant la présentation, mais il est des négligences qui frisent le mépris. Ainsi, cet oratorio en première parution mondiale d'un compositeur méconnu nous parvient sans la possibilité d'en consulter le livret, fût‑ce en ligne, et les titres des plages semblent avoir été copiés depuis un document de travail; à ce train, on ne se plaint plus de l’absence de notes en français. On ne saura pas même le rôle joué par Diego Fasolis dans la sortie de cet enregistrement radiophonique, onze ans après sa réalisation. Casini, contemporain et familier d'Alessandro Scarlatti officiant à Florence, avait acquis une certaine renommée comme comPositeur de drame bibliques dans la dernière décennie du XVIIe siècle, avant d'entrer au service des Médicis. Il Viaggio di Tobia raconte l’expédition d'un fils parti réclamer le paiement d'une dette pour son père infortuné, et qui rencontrera sa femme en la délivrant d’un démon. S'il reste difficile d'apprécier l’intrigue en l'absence de texte, la partition présente une invention subtile et expressive, bien qu’inégale. On goûte essentiellement la direction gracieuse et sensuelle de Diego Fasolis, orfèvre de la sonorité orchestrale dont l’art demeure insuffisamment reconnu. Au sein du plateau vocal, le chant céleste et radieux de Laura Antonaz en Raphaël fait ombrage à celui de Claudine Ansermet dans le rôle‑titre, moins coloré, aux aigus plus craintifs; Jeremy Ovenden accuse un tinbre nasal et une justesse douteuse. Joyau de cet album, le choeur de la radiotélévision suisse italienne rappelle qu’il doit au public une intégrale Palestrina, dont on attend la poursuite avec impatience.
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