Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie
Bigorie Allure martiale de l'ensemble, coloris orchestraux évocateurs: splendeur chorale: plus de cent ans (1748) avant les gravures visionnaires de Gustave Doré, le Livre de Josué donna à Haendel et Thomas Morell le sujet d'un superbe oratorio, aujourd'hui dans l'ombre de Judas Maccabaeus dont il reprend le modèle et le célèbre motif populaire dans le choeur « See, the conqu'ring hero comes ! ». Faut-il trouver dans ces nombreux points communs les raisons de cette relative désaffection ? La chute de Jéricho, la bataille de Gabaon et l'invocation au soleil, d'une remarquable audace instrumentale, font pourtant de Joshua un « oratorio de chef », comme l'on parle d'« opéra de chef ». Cela, Laurence Cummings l'a compris, qui offre une lecture rythmée, d'une grande force dramatique malgré des tempos modérés et un orchestre moins fourni que chez Robert King (Hyperion) ou Peter Neumann (MDG). Fidélité à l'esprit mais aussi à la lettre, avec l'usage du seul clavecin dans les récitatifs et arias quand King et Neumann privilégient l'orgue (accompagné par le luth ou le théorbe), sans doute préférable même si la partition n'en fait pas mention.
Vocalement déséquilibrée, la balance penche en faveur des messieurs, avec le Josué très belcantiste (expressivité des vocalises) de Kenneth Tarver et le Caleb solide de Tobias Berndt. On peine en revanche â s’intéresser à l'intrigue secondaire entre Othniel et Achsah : Anna Dennis souffre d'une diction pâteuse quant au rôle d'Othniel, bien qu'écrit pour un contralto, il gagne à être incarné par un contre‑ténor (tels Alex Potter chez Neumann ou James Bowman chez King) plutôt que par une Marcelline quand il faudrait Chérubin. Très beaux choeurs de la NDR.
| |
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |