Texte paru dans: / Appeared in:
*


Diapason # 657 (05/2017)
Pour s'abonner / Subscription information


Pan Classics 
PC10362




Code-barres / Barcode : 7619990103627

Appréciation d'ensemble:

Outil de traduction (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
 

Analyste: Sophie Roughol

 

Affirmer sans arguments que la musique de Caldara n'a rien de « révolutionnaire » suffit‑il pour s'exonérer d'une production aussi morne ? Le Vénitien Caldara, formé à Saint‑Marc, y a cultivé, selon ses commanditaires, tous les styles, du contrepoint a cappella à la polychoralité ou à l'air concertant. En 1715 à Bologne, juste avant son départ définitif pour la cour viennoise des Habsbourg, paraît la dernière édition imprimée de son vivant: les Motets op. 4 sur des textes bibliques, à deux, trois ou quatre voix et basse continue. De facture il est vrai peu audacieuse, ils obtiendront pourtant un franc succès, notamment grâce aux remaniements effectués par Zelenka pour les prêches de Carême de Dresde.

La musique sacrée de Caldara est bien moins enregistrée que son pendant profane, c'est l'avantage de ce disque. On en verrait bien un autre, la présence de l'orgue du château de Gottorf, datant de 1560, dans un florilège de compositeurs nord‑européens sous influence italienne. Mais guère plus: la prudence des solistes n'empêche pas quelques défauts d'intonation, qui seraient peu de chose sans cette implacable absence d'intention, d'argument et d'envie.
 


 Support us financially by purchasing this disc from eiher one of these suppliers.
  FR  -  U.S.  -  UK  -  CA  -  DE  JA -  
Un achat via l'un ou l'autre des fournisseurs proposés contribue à défrayer les coûts d'exploitation de ce site.
 

   

Cliquez l'un ou l'autre bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
 Click either button for many other reviews