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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Philippe Ramin Richard E garr, dont le cycle Bach nous laissait dubitatif jusque‑là, livre dans les Partitas l'un de ses meilleurs disques en solo. Alors même que son habituelle frénésie d'ornementation peut agacer dans d'autres oeuvres, elle trouve ici une manière d'évidence. Sa fantaisie est relayée par une sûreté de réalisation qu'on ne lui a pas toujours connue. Le discours est original, profondément éloquent. Cadence finale dans le Prélude en sol, Capriccio en do mineur truffé d'ornements, reprise de la Gigue en ré nourrie de gammes en fusées: tout cela pourra irriter le puriste, mais on ne s'ennuie pas une seconde. La souple liberté du tempo (Tempo di minuetto), l'aisance généreuse de l'épineuse Gigue en sol, ce regard, le sourire en coin, sur les possibilités diverses de caractère (deux versions de la Gigue en la mineur!), tout cela évoque un Bach de chair et de sang qui s'amuse à ses formidables trouvailles de compositeur. L’instrument habituellement utilisé par Egarr (une copie de flamand) a rarement sonné devant les micros avec autant de richesse et de subtilité. Si l'exercice ornemental trouve ses limites dans la Partita en la mineur, l'ensemble dégage une force et une humanité réjouissantes. |
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