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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini
On peut bien sûr considérer ce concentré un peu artificiel mais, en une heure, il fait redécouvrir les beautés oubliées des Orfeo de Rossi et Sartorio, que, respectivement, William Christie (Harmonia Mundi, (1990) et Stephen Stubbs (Challenge Classics, 1998) avaient su dévoiler. Il présente les jeunes amants depuis leurs noces jusqu'au désespoir d'Orphée en passant par la mort de l'épouse, elliptique chez Monteverdi, mise en scène par Sartorio.
Le télescopage des
styles contraint les artistes à homogénéiser leur interprétation (expression,
taille et couleur de l'orchestre) et à privilégier la continuité narrative
plutôt que la rigueur musicologique. Philippe Jaroussky confie ainsi le fameux «
Possente spirto » de Monteverdi à sa voix de contreténor. Si l'histoire peut
sourciller, la musique retrouve un chanteur qui aime depuis toujours ce
répertoire et en restitue les subtilités avec une rare élégance. |
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