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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini C'est bien dommage car cette interprétation, sans bousculer une discographie pléthorique, ne manque pas d'atouts. Il y a d'abord la disposition des concertos, conçue de façon à alterner les couleurs et les climats et commençant par le Concerto n° 5, dominé par le clavecin, « instrument premier de Bach » comme l'écrit Hugo Reyne. Et des choix instrumentaux (la flûte dudit concerto est à bec et non traversière ce qui n'en assèche pas du tout la texture), d'effectifs (les musiciens ont plusieurs cordes à leur archet), de tempos (le menuet enlevé du Concerto n° 1) et de nuances (contrastes dynamiques et effets d'échos dans l'Andante du Concerto n° 4) intéressants et convaincants.
On ne cherchera
pas dans cette version la performance instrumentale ni la course aux effets ou
bien encore à oublier les enregistrements du Café Zimmermann (Alpha), de
Reinhard Goebel (Archiv), Jordi Savall (Alia Vox) et Diego Fasolis (Ars). Mais
on appréciera le plaisir manifeste du partage de la musique, de l'écoute
mutuelle (Affettuoso du Concerto n° 5, Andante du Concerto n° 2) et le naturel
et la spontanéité des phrasés (l'humeur vagabonde du finale du Concerto n° 5). |
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