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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Gaëtan Naulleau Jouer chez
Bach le jeu de la décontraction, sans nuire pour autant à l'éloquence ?
Cecilia Bernardini, … y trouve son compte. Fille d'un hautboïste bien connu
des amateurs de musique baroque, et pilier à Edimbourg du Dunedin Consort,
elle rapproche quatre concertos dans sa palette élégante et douce. Le do
mineur singulièrement ludique du BW I060 où elle dialogue avec son père, a
valeur d'emblème au début du disque. Les violons doublés (2/2/1/1) ne
pèsent jamais sur l'esprit chambriste. John Butt, qui dirige depuis le
clavecin, a pris soin de gommer nombre de lieux communs déjà ancrés dans la
discographie « baroque » BWV 1041 et 1042, en commençant par
mettre à plat tout l'attirail de crescendos‑decrescendos signalétiques. Le
discours soutenu par pans homogènes plus que par progressions dramatisées,
n'y perd pas en lisibilité.
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