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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Ramin Deux ans après le second Livre du Clavier bien tempéré (cf no 620), Christophe Rousset grave le premier et retrouve le vénérable Ruckers du château de Versailles.
À première vue jumeaux, quoique
nés à vingt ans d'écart, les deux volumes affichent‑ils des ambitions
similaires ? Pas si on considère le cadre social et spirituel de leur
genèse. Ouvrage didactique mais également « processus rationnel de conquête
de la dimension expressive de la fugue » (A. Basso), le premier Livre,
composé à Köthen, concentre les solutions pédagogiques que Bach expérimente
pour ses jeunes enfants et les formes exploitées dans ses opus chambristes.
Plus objet de spéculations intellectuelles et musicales, enrichi de fugues
sévères, le second volume de Leipzig célèbre davantage l'abstraction.
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