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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Marc
Vignal Domenico Alberti est surtout connu pour avoir donné son nom à la basse consistant à jouer au clavier des accords brisés à la main gauche pour soutenir la mélodie à la droite. On en trouve de beaux spécimens chez Mozart. Ce musicien à la biographie mystérieuse naquit à Venise, vers 1710, et mourut sans doute à Rome, aux environs de 1740. Huit sonates furent publiées avec succès (à titre posthume?) comme opus 1 par Walsh à Londres en 1748. Mais elles reparurent à Amsterdam en 1761 sous le nom d’un de ses « élèves », Giuseppe Jozzi. Trois volumes d’oeuvres pour clavecin, à l’attribution plus ou moins douteuse, parurent aussi en Angleterre et à Paris avant 1770 : ils totalisent trente-six ouvrages, surtout des sonates ou toccatas. L’impression d’ensemble est une musique agréable évoquant parfois Scarlatti (les pièces mélodiques de tempo modéré ou lent) et parfois par leur thématique, fugitivement et avec les réserves d’usage, le jeune Haydn (certaines pièces rapides jouées au clavecin). Il est bon de disposer de ce corpus, et on peut s’en féliciter, d’autant que l’interprétation est à la hauteur. Mais ces sonates ne retiennent pas toutes l’attention, c’est le moins qu’on puisse dire, surtout quand il y en a tant.
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