Texte paru dans: / Appeared in:
Brilliant Classsics |
|
Appréciation d'ensemble:  |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
|
Analyste: Jérémie
Bigorie Dans la nature, les quatre saisons, c’est une fois l’an ; au disque, on ne les compte plus. On aura cependant remarqué que Federico Guglielmo n’est pas un nouveau venu dans ce répertoire (une intégrale des concertos de Tartini pour Dynamic) et en entreprend une de Vivaldi pour Brilliant et qu’il propose en outre l’opus 8 complet. Au niveau sonore, l’amaigrissement est de mise : scrupuleusement fidèle à l’édition établie par Richard Maunder, l’effectif se limite à un instrument par partie. Sans doute cette volonté de transparence se trouve-t-elle démentie par la puissance de projection propre aux différents instruments... et ces concertos pour violon de se muer souvent en concertos pour clavecin tant ce dernier tend à s’émanciper du tissu instrumental, quand il ne l’étouffe pas de son verbiage par le biais d’arpèges et autres diminutions ostentatoires. Dans L’Automne, c’est la guitare baroque qui tire la couverture à elle. On en est quitte, dans les meilleurs moments, pour un jeu d’ensemble très primesautier, particulièrement bien assorti au Printemps. L’absence délibérée de gras vire parfois à la brutalité dans cette manière d’étouffer les résonances (début de L’Eté), avec une averse (Presto) qui ne mouille pas beaucoup. L’interprétation de Federico Guglielmo laisse elle aussi dubitatif, oscillant entre préciosité de l’intonation (mordants systématiques sur les dernières notes, attaque volontairement floue des chromatismes de L’Hiver...) et fulgurances des traits. Dans le genre chambriste, la version d’Amandine Beyer (Zig-zag) offre bien d’autres vertus dans une discographie dominée par l’inventif Nemanja Radulovic (Decca), vainqueur de notre écoute en aveugle (cf Classica n° 170). | |
|
|
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |
|
