Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Gaëtan Naulleau
Dans un an ou deux, il se
trouvera bien des experts pour nous assurer que le Bach de Rémi Geniet (né
en 1992) doit beaucoup à celui d'Evgeni Koroliov. La critique rêve de
filiations et de traditions, de ce qui peut affermir à moindre frais ses
impressions. Or Koroliov est passé maître dans l'art de reconstruire la
musique de Bach avec tous les jeux de perspective que permet le piano. Et
Geniet étudie aujourd’hui auprès de lui. Le relief de la polyphonie, la
plénitude des timbres dans les pages graves comme les danses vigoureusement
accentuées, la diversité jamais ostentatoire de l'articulation font bien
écho à la manière le l'aîné. Mais Geniet n'était pas moins solaire au
concours Reine Elisabeth il y a deux ans : la Partita en ré majeur
portait l'empreinte d'un polyphoniste‑né, pour qui les imitations d’une voix
à l'autre sont un jeu de la main plus qu'une épreuve de l'esprit.
|
|
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |