Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jean‑Luc Macia Les transcriptions des Goldberg ne manquent pas. Celle de Sitkovetsky, d’abord pour trio à cordes puis pour ensemble de cordes, est une des plus satisfaisantes et des plus jouées. Elle est sublimée par les sonorités magnifiques du Britten Sinfonia, superbement capté (le gain du multicanal est appréciable). Thomas Gould donne une lisibilité maximale à l'entrelacs des lignes joueuses. Certes, un pupitre à l'unisson n'aura jamais la souplesse rythmique qu'offrent les doigts d'un claviériste ou même un archet soliste. Aussi passe‑t‑on de plage en plage du bonheur complet à des interrogations gênantes. L’effet stéréo extrême (premiers et seconds violons ‑ onze en tout ‑ sont répartis de chaque côté) surexpose la structure de la Variation VIII (plage 9), écartelée alors même qu'au clavier, elle vaut par sa concentration!~ Le violon solo tire la XlV vers une sonate romantique : pourquoi pas ? Écoutez aussi la XV: aux phrasés chichiteux des seconds violons ‑ pas très Bach cela ‑ succèdent les pétillements des premiers violons et des basses, le,tout au risque de perdre un peu le fil du contrepoint. L'Ouverture à la française est joliment pompeuse, la Variation XX séduit par ses pizzicatos acérés, hors style et efficaces. La XXI captive par la tension des lignes; on aime aussi les tourbillons qui passent de pupitre en pupitre dans la XXVI. Beaucoup d'effets spectaculaires donc, qui charment, surprennent, ravissent et déconcertent. Parmi les versions avec orchestre de chambre, celle des Violons du Roy (Dorian) conserve notre préférence, avec celle de Rachlin, Imai et Maisky (DG) côté trio.
|
|
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |