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Diapason # 623 (04/2014)
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Pan Classics
 PC10292




Code-barres / Barcode : 7619990102927

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Appréciation d'ensemble:

Analyste: Jean‑Luc Macia

Double découverte: en même temps que les cantates pour soprano de Graupner (cf. su­pra), en voici trois pour basse, dans un disque enregistré en 2000 mais alors passé inaperçu. Celle de 1720, sur un livret de Lichtenberg, débute par une adresse véhémente à Jésus assez rare à l'époque, y compris parmi les premières cantates de Bach, suivie par des mouvements plus sereins (le Christ a répondu par son sacrifice et sa bonté aux exigences du croyant), illuminés par les cantilènes de deux hautbois. Celle de 1717 est moins « moderne » avec ses variations finales sur un choral ; elle n'en présente pas moins des italianismes savoureux et fait appel à un hautbois d'amour dont c'est l'une des toutes premières occurrences connues, même Bach n'a utilisé cet instrument que plus tard.

Composée en 1746, la cantate qui ouvre le CD est la plus ouvragée, avec ses figurations efficaces évoquant les filets des pêcheurs (métaphore des disciples en quête d'âmes à repêcher) par des entremêlements de lignes instrumentales serties de légères dissonances. La partie vocale survole cet apparat avec beaucoup de grâce. Klaus Mertens, alors à son zénith, déploie à la fois son timbre vigoureux, sa belle technique et sa compréhension psychologique des textes.                    

 

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