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Appréciation d'ensemble / Overall evaluation : | |
Analyste: Pascal Gresset La troisième collaboration de Xenia Löffler et la Chapelle de Cour de Batzdorf avec le label Accent revêt un caractère particulier. L’enregistrement, d'octobre 2012, précède de quelques mois le décès d'Andreas Glatt (1945‑2013), qui consacra plus de quarante années de sa vie au service de la musique ancienne en tant que fabricant d'instruments et en tant que fondateur et premier directeur du label Accent qui s'imposa rapidement comme l'un des principaux au service de l'interprétation historique, contribuant notamment à l'essor des frères Kuijken. Pour lui rendre l'hommage mérité, la qualité de ces oeuvres et de leur interprétation est à la hauteur. Dissocier l'un des frères Graun de l'autre, Johann Gottlieb et Carl Heinrich exerçant tous deux à la Cour de Frédéric II à Berlin, comme être sûr de la paternité de ces pages (Förster et Neruda pouvant en avoir signées), est impossible en l'état actuel des connaissances. Peu importe l’inspiration de l'auteur, quel qu'il soit, est bien réelle, particulièrement dans les concertos à cinq avec hautbois ou à quatre avec hautbois d'amour; dans la Sonate en trio pour deux violons en si mineur, elle se hisse à un niveau égal, la Sinfonia pour Frédéric apparaissant plus de circonstance. On retrouve l'interprétation incisive et sensible des Concertos (Accent 24202) et Sonates (Accent 24222) de la collection Pisendel de Dresden, précédemment gravés par la soliste avec le même ensemble. D'autres versions existent (Concertos en do et sol mineurs, Heinz Holliger, Camerata Bern ‑ Archiv production DG); celle‑ci s’impose.
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