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Analyste:
Philippe Venturini
Frédérick
Haas a le goût des beaux instruments. Chacun de ses disques semble autant
célébrer le facteur que le compositeur. Aussi cette anthologie Scarlatti
met-elle en avant, jusque sur la pochette de couverture, centrée sur la rosace
de la table d'harmonie, le merveilleux clavecin Henri Hemsch de 1751. L'artiste
l'avait déjà utilisé pour enregistrer Rameau (Calliope) et Couperin (Alpha). Il
fut reconnaître que son crépitement sonore accompagne naturellement le feu de
Scarlatti, que ses attaques précises répondent au compositeur du rythme que sa
large palette chromatique semble avoir été pensée pour ce maître de la couleur.
Saluons, enfin, la prise de son d'Hugues Deschaux qui a su restituer avec
générosité, dans une discrète acoustique d'église, les échos de cette fête
musicale permanente. Un premier récital réunissait vingt-et-une sonates de la
fin du catalogue Kirkpatrick sur le clavecin du château d'Assas (Calliope,
2002). Cette nouvelle série picore dans les premiers numéros, entre K. 33 et K.
175, et présente plusieurs sonates « de structure assez complexe qui alternent
des sections rapides et des sections lentes » comme l'annonce l'artiste.
Frédérick Haas convie, sans brusquerie, l'auditeur dans cet univers fantasque où
« les sons et les mots tournent dans l'air du soir » pour parodier Debussy.
Certains clavecinistes tels Andreas Staier ou Pierre Hantaï ont revendiqué plus
haut cette violence (K. 108 ou K. 115 par exemple) semblable au flamenco. S'il
tape moins fort du pied, Frédérick Haas ne fait pas moins bien chanter son
clavier (K. 148) et il sait que derrière toute lumière se dessinent des ombres.
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