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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Sonia Prina peine à endosser la noble figure dévolue au départ au castrat Senesino de Caton le jeune qui se donna la mort à la suite de sa défaite contre Jules César en Utique. Des stridences dans les aigus, un vibrato peu contrôlé nous font regretter ce qu'aurait pu accomplir une Ann Hallenberg. Mozartien est la première épithète qui vienne à l'esprit à l'écoute du baryton Riccardo Novaro en César, dont la ligne pure est préservée jusque dans les vocalises périlleuses du « Non parventa del mar le procelle » de la plume de Porpora. L'Emilia agile de Roberta Invernizzi et l'Arbace torturé de Kristina Hammarström complètent un plateau vocal en faveur des rôles secondaires que soutient Carlo Iapata avec beaucoup musicalité. In fine, le résultat apporte moins à la gloire de Haendel qu'il n'enrichit notre connaissance de l'opéra italien de l'époque... dont les usages nous sont aujourd'hui plus difficiles à admettre. |
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