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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jérémie Bigorie Nommé maître de chapelle du vice-roi de Naples en 1708, Alessandro Scarlatti, sans tarir sa veine lyrique, montre un intérêt croissant pour la musique instrumentale. S'il ne compte pas parmi les inventeurs du concerto grosso ou de la sinfonia, le compositeur palermitain se propose toutefois d'en aiguiser les contours, passant des formes assez lâches de sa période romaine à la codification des canons propres à l'École napolitaine à la faveur de son installation dans la grande ville de Campanie. C'est sur cet aspect de son oeuvre que se penche Marcello Di Lisa dans cette cinquième étape du Baroque Project. À l'instar de l'album consacré à Albinoni (voir Classica n° 175 p. 98), on déplore une acoustique un peu trop réverbérée. Du coup, le trait s'épaissit, les équilibres se précarisent quand on souhaiterait des ritournelles plus cursives et des apostrophes plus chambristes entre les pupitres. Mais reconnaissons au chef une énergie communicative, une capacité à relancer le mouvement... d'un volontarisme parfois un rien outrancier. Le dynamisme des rythmes fait de pages colorées et déclamatoires - comme l'éclatante sinfonia d'Il prigioniero fortunato enluminée des traits festifs des trompettes - ressort avec un relief irrésistible.
À l'opposé de la
lecture estimable mais un peu datée de l'ensemble I Musici (Philips), celle que
le chef propose des Concertos grossos est de la même veine : un équilibre
instable fait de jeux de lumière et d'ombre, de mélodies et de silences où le
théâtre apparaît en creux. Difficile, malgré les réserves émises, de ne pas
succomber à un tel sens de la mise en scène ! |
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