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Analyste:
David Loison
Melchior
Schildt qui oeuvra en l'Allemagne du Nord a peu laissé à la postérité et les
quelques pages qui nous restent sont d'une facture moins originale que celle de
son maître Sweelinck. Léon Berben excellent connaisseur de ce répertoire (son
enregistrement en six volumes pour Aeolus de l'intégrale Sweelinck fait
référence), sort ces pages du quasi-oubli dans laquelle elles sont tombées.
Reconnaissons que l'imposant Magnificat primi modi ne manque pas d'envergure.
Les développements sont riches et variés, les figures ornementales s'inscrivent
dans un discours qui garde sa continuité. L'approche de Léon Berben, à l'orgue
(Scherer 1624) de Tangermünde est chantante et heureuse. L'organiste, par
ailleurs claveciniste, réussit à animer cette matière sonore rude et crue,
conférant à la partition toute sa vigueur colorée sans compromettre un lyrisme
dont la légèreté presque profane constitue l'originalité. Ce même bonheur anime
les Variations sur « Gleichwie das Feuer » dans lesquelles Léon Berben se révèle
souple et élégant. Cette interprétation par sa liberté dépasse celle de Joseph
Kelemen (Oehms) qui dans son exploration de l'orgue d'Allemagne du Nord donnait
de larges extraits de l'oeuvre de Schildt. En complément, Léon Berben restitue
le Magnificat du neuvième ton de Delphin Strungk. Avec la même vitalité,
l'interprète anime les versets, fait s'envoler les jeux d'échos. Ce disque
intéressera à n'en pas douter les passionnés de la musique allemande du XVIIe
siècle mais il ne saurait constituer une introduction à cette école du Nord qui
de Praetorius à Böhm comporte de plus grands noms.
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