Texte paru dans: / Appeared in:
Harmonia Mundi |
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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie
Bigorie La formation chambriste de l’Akademie für Alte Musik, épaulée par une captation superlative, renoue en partie avec la réussite du Catalan: les cordes resserrées et les bois par deux favorisent la netteté de l’articulation tout en conjurant tout effet massif, tandis que la plénitude du champ acoustique n’élude ni la majesté ni la rondeur sonore. L’ouverture de la Suite n° 1 avance, sans que la solennité n’en ralentisse le pas. L’Adagio e staccato enchante par ses inflexions vivaldiennes où brille le hautbois de Xenia Löffler. Aucun empois non plus dans la pétillante Bourrée à laquelle le luth confère une alacrité bienvenue. Seul bémol: le jeu parfois trop droit, la tendance à marquer les temps forts comme si les musiciens tentaient de compenser artificiellement l’absence de chef. La Suite n° 2 se distingue par ses diminutions rythmiques (Allegro initial) et la variété des phrasés (Alla Hornpipe) lors des reprises. Elle offre en outre le premier véritable îlot de douceur (Menuet) avant que le Lentement de la Suite n° 3 ne renoue avec le ton plus majestueux de l’ouverture. Les timbales ne sont pas en reste, ainsi que les cors dont la captation restitue les effets de spatialisation. Mais on retiendra surtout une fraîcheur dans le jeu et un certain hédonisme sonore appréciables dans un programme aussi rebattu. | |
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