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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Gaêtan Naulleau Avec une voix par partie, Lars Ulrik Mortensen (comme Parrott, Junghänel, Minkowski) suit dans la Messe en si l'exemple du musicologue américain. L’effectif allégé est‑il forcément gage de lisibilité ? Pas dans cette réverbération réaliste mais envahissante, et pas quand le chef laisse les chanteurs évoluer si librement, sans guère organiser les plans et les relances. À la différence de Minkowski, dont les solistes « sous pression » théâtralisaient les échanges polyphoniques et jouaient d'un large éventail dynamique, Mortensen fait confiance à leurs initiatives expressives ‑ qu'ils prennent assez timidement. Concentrée sur le socle moteur et intense des basses, sa direction installe des tempos assez homogènes. La vertigineuse transition au Et resurrexit ne gagne aucun mystère particulier, et débouche sur une joie bon enfant. Cette approche d'une ferveur simple montre ses limites dans le Sanctus confus, où l'orchestre écrase les six voix, captées de moins près que dans les numéros précédents.
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