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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Océane Boudeau Dernier volet d'une défense et illustration du conduit, ou conductus. Ce genre aussi important au Moyen Age que le motet et l'organum, mais beaucoup moins connu actuellement, a fait l'objet d'un vaste projet de recherche orchestré par le musicologue Mark Everist et « mis en voix » par les complices de John Potter. Sans compromis, la conclusion de la trilogie (cf no 607 et 620) éclairante mais austère montre le trio britannique toujours aussi à l'aise dans les différents styles d'écriture du conduit: mélismatique, syllabique ou bien avec de longues vocalises mesurées selon le principe en vigueur à l'époque. La particularité de ce dernier disque réside dans la présence de deux chansons en langue profane qui s'inspirent de la voix grave du conduit Vite perdite (A l'entrant del tans salvage du trouvère Huon de Saint‑Quentin et Perdan que l'amor mi veigna du troubadour Peirol).
Un travail éditorial plus soucieux de pédagogie n'aurait pas été un luxe pour sensibiliser le mélomane à une réalisation si utile et savante ‑ les poésies ne sont traduites qu'en anglais, et certains textes auraient mérité quelques explications afin que l'auditeur se familiarise avec cette poésie issue du monde universitaire parisien.
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