Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jean‑Luc Macia Après Le Messie et l'Oratorio de Noël (cf. no 643), nouvelle métamorphose du Choeur de la Radio bavaroise, qui se coule sans trop d'effort dans le vocabulaire baroque. Le (magnifique) Concerto Köln le soutient cette fois, et Peter Dijkstra tient toujours la baguette. La mise en place est proche de l'idéal, par exemple dans ses interventions de la seconde partie de la Passion (plages 22 et 34, d'une beauté magique dans les phrasés et la tension).
Autre point fort, l'Evangéliste viril de
Julian Prégardien, acteur subtil et poignant. Les accelerandos de ses
phrasés, ses élans soudains, la beauté très pure de son timbre en font l'un
des meilleurs titulaires actuels du rôle. La direction de Dijkstra laisse
plus dubitatif : excellent chef de choeur, il ne sait pas toujours animer la
scène avec une vision cohérente, brusquant certaines arias, s'éternisant
dans d'autres. Si la dramaturgie progresse, c'est surtout grâce aux
récitatif» et aux turbae. Et l'on est d'emblée surpris par la
rapidité quasi guillerette du chœur
d'entrée (version 1724) qu'il
boucle en sept minutes, soit deux de moins que Harnoncourt Il ou Gardiner.
Il faut aussi déplorer un Jésus
Malgré ses atouts bien réels, cette nouvelle gravure ne peut rivaliser avec les meilleures du Catalogue. A noter qu'un CD bonus fort long explique la démarche de Bach et les différentes versions de la Saint Jean à l'aide d'exemples musicaux, mais le commentaire est en allemand uniquement.
|
|
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |