Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini A priori, personne ne refuserait d'écouter quelques-uns des plus beaux airs de Haendel par une soprano qui triomphe sur les plus grandes scènes internationales. Mais se satisfaire des éternels extraits de Giulio Cesare, Alcina, Rodelinda et de Rinaldo relève de la plus condamnable paresse. Aujourd'hui, les vedettes profitent de leur notoriété pour faire découvrir des pages ou des compositeurs méconnus et non pour additionner des tubes. D'ailleurs, il n'est pas dit que lesdits tubes soufflent les mélodies les plus séduisantes qui soient. Les premières notes de « Se pietà di me non senti » de Giulio Cesare (quelle étrange idée de commencer ainsi un récital : on a l'impression de le prendre en cours) surprennent une chanteuse dans une position inconfortable, à l'émission approximative et à la caractérisation psychologique floue. Cette Cléopâtre censée implorer la pitié est-elle vraiment sincère alors qu'elle paraît si peu concernée ? La suite, engagée sur la même pente sombre, comme enfermée dans un tunnel sans fin, n'apporte pas davantage de réponses de la douleur d'Alcina aux tourments de Theordora et d'Agrippine. Et quand le ciel emprunte le bleu azur de l'Arcadie (« Tornami a vagheggiar », air de Morgana dans Alcina), il n'en paraît pas moins trouble et indécis. Oublions bien vite ce disque manifestement réalisé dans la précipitation, indigne de l'immense talent de Sonya Yoncheva. |
Support us financially by purchasing this disc from eiher one of these
suppliers.
FR -
U.S. -
UK
-
CA -
DE -
JA -
Un achat via l'un ou l'autre des fournisseurs proposés contribue à
défrayer les coûts d'exploitation de ce site.
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews