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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Sophie Roughol Est-ce sa modestie avérée, est-ce une fin de vie chaotique et itinérante (après son éviction, en 1745, du poste de maître de chapelle du prince-électeur de Mayence) ? Peu enregistré, le violoniste et organiste tchèque Jan Zach, né à Celakovice, sera pour beaucoup une découverte. Il se construisit une petite renommée grâce à ses pages instrumentales, emblématiques d'une période unissant le contrepoint alla Fux et la modernité italienne des Vivaldi ou Lotti. Zach nous laisse trois Requiem. Dans celui en ut mineur dit « de Prague », la solide fugue chorale du Kyrie fut érigée au rang de modèle pour la musique tchèque. Le goût pour les chromatismes, les contrastes harmoniques, les figures rhétoriques simples, tourne parfois à l'inventaire, et la brièveté de certaines sections au tour de prestidigitation (Sanctus, Osanna, Lux aetema). Mais il faut reconnaître l'efficacité du procédé pour un intérêt sans cesse renouvelé. Les Vêpres de la Vierge, elles aussi praguoises, sont enregistrées pour la première fois. Elles suivent le même modèle, avec une coloration plus dramatique. Le Dixit Dominus met à l'épreuve l'excellent choeur réuni par Stryncl, avec des contrastes métriques très accentués. Le ténor pâlit face aux difficultés vocalistiques du Laetatus sum. Le Laudate Pueri choral manque d'intérêt. Un frémissant Nisi Dominus sur ostinato de cordes évoque irrésistiblement le Laetatus sum RV 607 de Vivaldi. Un bref Magnificat lui aussi très vivaldien, introduit par des clochettes d'autel, confirme la plasticité et la précision du choeur et de l'orchestre remarquables de Marek Stryncl. |
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