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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Denis Morrier Il ne pouvait nous offrir de plus beau cadeau d'anniversaire que cette anthologie de compositions carnavalesques de la Renaissance italienne. On y découvre comment les moresche, ces danses guerrières originellement inspirées par les Sarrasins, se sont métamorphosées en suaves chansons d'amour alla napoletana. Tout dans ce programme respire le charme et l'esprit: de l'évocation horlogère du coeur détraqué de l'amant dans St'amaro cor mio aux sonorités contrastées des corbeaux dans le gel de l'hiver, comparées aux paroles des amantes perfides, dans Tu sai che la comacchia. Roberto Festa a un don indéniable pour conjuguer les talents de musiciens venus des horizons les plus divers : du septentrion (la soprano Monika Mauch, le luthiste Hugh SandiIands) à la Méditerranée (la Catalogne des deux Josep ‑ Benet et Cabre ‑, l'Italie de la plupart des autres chanteurs et instrumentistes).
Quel bonheur,
surtout, de retrouver Marco Beasley dans son répertoire d'élection, loin des
guimauves commerciales où il s'était fourvoyé. Son timbre de ténor de charme
s'épanouit dans ces humbles mélodies napolitaines. Sans artifice, il parvient de
nouveau à nous toucher en plein coeur. Son bouleversant Vorria ca fosse
ciaola, petite villota demeurée anonyme, si simple et pourtant si
profonde, résume à elle seule tout l'art de Daedalus. Bon anniversaire et
viva felice ! |
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