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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Comme d'autres équipes ayant récemment abord ces pages de jeunesse (Cantus Cölln, Harmonia Mundi, 1999, The Purcell Quartet, Chandos, 20022004, Ricercar Consort, Mirare, 2004), Vox Luminis opte pour un quatuor vocal à la place du choeur traditionnel. Mais seule la BWV 106 profite de cet effectif minimal, les trois autres doublant les voix (on aurait bien aimé savoir pourquoi). Quoi qu'il en soit, ce dispositif, secondé par une prise de son claire et chaleureuse, permet une lisibilité polyphonique souveraine, toujours assujetti au pouvoir du mot, fondement de la musique de Bach. Cela laisse notamment entendre la basse continue, généreusement soutenue par un grand orgue et non un positif. La BWV 131 convainc par son ton d'intense ferveur (le choeur « Ich harre des Herrn meine Seele », d'une grâce insigne) et la BWV 106 hypnotise par sa lumière crépusculaire, délicatement voilée, annonciatrice de l'aurore de la vie éternelle. Peut-être manquet-il un soupçon d'inquiétude à la BWV 12 mais une réalisation si soignée, un plateau vocal si équilibré, une interprétation si prodigue en beautés ne peuvent qu'appeler une suite. |
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