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Classica # 179 (02/2016)
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Supraphon 
SU41772




Code-barres / Barcode : 0099925417727

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Marc Vignal

 

Natif de Bohême, Franz Xaver Richter fut de 1746 à 1769 un membre important de l’orchestre de Mannheim Auparavant, il avait travaillé à la cour de Kempten, entre Munich et le lac de Constance. Ensuite, il fut jusqu’à sa mort maître de chapelle à la cathédrale de Strasbourg, où il eut comme assistant puis successeur Ignaz Pleyel. Sa musique de la période alsacienne a été rarement enregistrée. Une grande page chorale est certes disponible, mais elle est de 1741-1742 : le Te Deum « de Kempten » (Carus 1995). Des deux ouvrages strasbourgeois de ce CD, on ne connaît la date de composition que pour l’un. Le requiem de Richter utilise un orchestre de cordes à cinq voix (alto doublés) auquel s’ajoutent trompettes et timbales. Il s’organise en seize numéros, dont plusieurs d’une belle écriture polyphonique, rappelant que le compositeur rédigea un traité en la matière. Les couleurs sont parfois sombres, mais sans les affres de la mort, y compris dans le « Dies Irae ». Le « De profundis » en six sections est plus amer d’expression, et les solistes vocaux y sont davantage mis en valeur. Il fut entendu en mars 1779 lors des funérailles du cardinal Louis Constantin de Rohan (à ne pas confondre avec celui de l’Affaire du Collier). La symphonie en sol mineur, de l’époque de Mannheim, s’ouvre par une introduction Andante débouchant sur un bel Allegro en double fugue. Ce mouvement a parfois été enregistré isolément, alors que suivent encore un Andante et un Presto. Bien interprétés, ces trois ouvrages sont à découvrir.

 


  

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