Texte paru dans: / Appeared in:
Berlin Classics |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie
Bigorie La mode du concerto grosso dans l’Angleterre du milieu du XVIIIe siècle fut telle que les compositeurs et éditeurs en profitèrent pour créer une série d’arrangements au moment où le genre s’essoufflait dans le pays qui lui donna le jour, l’Italie. Compositeur provincial davantage célèbre aujourd’hui pour ses écrits souvent acerbes à l’encontre de ses contemporains, excepté son maître Geminiani et, naturellement, Domenico Scarlatti, Charles Avison contribua beaucoup, par son importante production, au renouveau du genre outre-Manche. Publiée par ses soins en 1744, la série des douze Concerti grossi in seven parts d’après des sonates de Scarlatti ne se limite pas à une simple instrumentation puisque le Britannique opère ici quelques coupures, modifie ailleurs l’harmonie quand il ne change pas tout bonnement le caractère et/ou le tempo afin d’adopter une forme en quatre mouvements là où l’original se limitait invariablement à deux. On est heureux de retrouver le Concerto Köln en grande forme dans une sélection représentative de ces concertos qui n’a pas oublié le célèbre n° 5. L’ensemble offre ne interprétation roborative, cultivant les contrastes et une certaine « rondeur symphonique » du son au moyen d’amples coups d’archet, même si l’énergie est toujours prête à sourdre, comme en témoigne le Con furia du Concerto n° 6. Si la version du Concerto Köln s’impose face à l’intégrale placide et courtoise de Neville Marriner (Philips, 1978) et au florilège un peu trop monochrome concocté par le Café Zimmermann (Alpha, 2002), on peut cependant lui préférer les phrasés dansants que Roy Goodman, à la tête du Brandenburg Consort depuis son violon, galbe avec élégance (Hyperion, 1994).
| |
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |