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Analyste:
Denis Morrier Démarche courageuse d’enregistrer en première mondiale l’intégralité d’un recueil monumental publié à Venise par Leonardo Simonetti en 1625, comprenant quarante-cinq motets et sonates des plus importants compositeurs du temps, mêlés à d’autres plus obscurs. Monteverdi, Rovetta, Grandi, Usper et Picchi côtoient ainsi les figures énigmatiques de Barbarino, Obizzi, Finetti et Massiccio. Y apparaît également un Cantate Domino d’un jeune musicien alors inconnu, Pietro Francesco Caletti Bruni, appelé à devenir célèbre sous le pseudonyme de Cavalli. L’interprétation n’est, hélas, pas à la hauteur. Les voix peu séduisantes (sopranos étriqués, contre-ténor peu assuré, ténors ingrats), la prise de son agressive et déséquilibrée, des options discutables (présence systématique d’une basse d’archet) plombent chaque page. Enfin, Nicola Lamon, qui dirige ses chanteurs a minima depuis l’orgue, propose des réalisations insipides de la basse continue, faisant fi des procédés pourtant bien connus de l’interprétation de la musique du Seicento.
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