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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Denis Morrier Le premier
baroque italien, s'il nous laisse une production sacrée abondante, est
chiche en requiems. Celui que Monteverdi composait à la mémoire du grand‑duc
de Toscane en 1621 semble définitivement perdu.. On tenait la somptueuse
Missa pro Deffunctis a otto voci reali de Cavalli pour la seule
exception notable jusqu'à cet album du toujours aventureux Leonardo Garcia
Alarcon. Le Diapason découverte distingue en vérité l'œuvre de Rubino.
Celle de Mario Capuana (un obscur auteur du Val de Noto, en Sicile, qui fit
paraître quatre opus de musique liturgique autour de 1650) est plus faible,
mais elle vaut le détour pour son curieux mélange d'archaïsme (avec des
consonances de quinte sans tierce aux cadences) et de modernité (une
esquisse de style concertant opposant des groupes de voix aiguës et graves
avec la basse continue). La succession de brèves sections contrastées et
imagées peine à trouver son unité malgré l'émotion que l'équipe de Namur et
son chef argentin y maintiennent.
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