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Appréciation d'ensemble:  |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
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Analyste: Jérémie
Bigorie Écrit à trois parties égales pour des voix féminines, le Psaume 50 « Miserere » est l'un des motets les plus longs et les plus émouvants de Nicolas Clérambault. On suppose qu'il l'aurait composé à l'attention des demoiselles de Saint‑Cyr dont Emmanuel Mandrin s'était attaché à raviver le souvenir avec son choeur homonyme dans un très bel enregistrement (Fnac Musique). On optait alors pour une option chorale (trois voix par partie), où le contraste était plus marqué entre choeur et solistes que dans la présente interprétation qui expose davantage le tempérament et aussi la sensualité des trois chanteuses Hasnaa Bennani, Isabelle Druet et Claire Lefilliâtre. Mozart mettait ensemble « les petites notes qui s'aiment », mais on pourrait en dire tout autant des timbres de voix: il n’est que d'entendre l’alliage d'un parfait équilibre ici à l'oeuvre, même si les rencontres peuvent se montrer abrasives au gré des harmonies aventureuses et des appoggiatures (superbe « Miserere mei Deus » introductif).
Une expressivité plus sombre, bien que très éloignée de l’austérité d'un Alfred Deller (HM), caractérise les Leçons de Ténèbres qui, ne l'oublions pas, étaient chantées par des artistes lyriques, lesquelles troquaient sans barguigner la scène de l'opéra ‑ fermé en période de Carême ‑ pour le choeur des églises. La prise de son restitue bien l'ambiance mêlant intimité et solennité de la Chapelle‑Royale de Versailles. On aime l'agilité toute en finesse et cette fraîcheur des timbres qu'enlumine l'orgue de Frédéric Rivoal. Un beau disque, à placer au côté de celui de «Christophe Rousset (Gens, Piau/Decca) juste derrière le plus théâtral William Christie (Daneman, Petibon/Erato). | |
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