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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Gaëtan Naulleau Un effectif
léger n'est pas toujours garant de transparence dans les motets de
Bach, la preuve avec cette lecture de solistes (ou plutôt de
choristes sortis du rang, ce qui n'est pas tout à fait la même chose). Le
dialogue serré des deux fois quatre voix, installées de part et d'autre de
l'orgue, tourne à la bouillie dès l'entrée de Singet dem Herm,
pourtant simple et carrée sur la page. Fabio Bonizzoni ‑ qu'on découvre chef
de choeur ‑ limite les dégâts et file droit. Une heure sans nuance, sans
poésie, sans idée, sans relief dans les parties intermédiaires, sans
architecture (l’extraordinaire fugue finale : morne plaine), sans autre
direction que la prochaine barre de mesure. Et partout ces deux sopranos qui
ont le chic pour chanter à la fois dur et mou - filet de voix pointu (drôle
de mélange avec deux basses vibrantes) et phrasé léthargique. Le continuo a
beau redoubler d'énergie, les accents (un bien grand mot) de ces dames
restent à la traîne. Jesu meine Freude est moins brouillon mais figé
sous les efforts des jeunes musiciens tétanisés par les micros. Cinq jours
en studio |
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