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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Michel Laizé
Le Concerto
Köln, qui célèbre cette année son trentième anniversaire, n'avait pas tenu
toutes ses promesses dans les quatre Suites pour orchestre (2010, cf no
587). Ses Brandebourgeois en restent à une lecture étonnamment
propre, une mise délicate, une élégance de bon aloi. Qui, à l'aveugle,
reconnaîtrait l'ensemble allemand dont le fort caractère a chamboulé notre
écoute des symphonies classiques de Kraus, Eberl, Vanhall, Rossetti,
Kozeluch, et de Locatelli, Durante, du jeune Mendelssohn ? Le renouvellement
d'une partie de ses pupitres explique‑t‑il le manque de passion de ce bel
objet, bien fait mais expressivement neutre ? On est loin des fulgurances de
Goebel et Musica Antiqua Köln (DG), du Freiburger Barockorchester (HM), et
du changement de ton qu'apportait le Café Zimmermann (Alpha). L’effectif est
assez fourni ‑ quatre premiers violons dans les Concertos nos 1 et 4, trois
dans le 2, et deux altos partout. Le discours est conduit sur le court
terme: le geste y gagne un élan parfois haletant mais l'énergie expressive
n'augmente pas pour autant. |
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