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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Benoît Fauchet Déjà une demidouzaine de temps et de fêtes liturgiques, de l’Avent à la Pentecôte, déclinés au disque par le Choeur du Clare College, et maintenant ces musiques pour l'Épiphanie qui tombent à pic. Soit une roborative galette pour les rois, à la pâte assez légère et aérée, aux parts inégales. Comme dans leur récent album « Remembrance » (cf n° 651), les étudiants cambridgiens peinent à séduire dans les pages de la Renaissance (pourtant un pain quasi quotidien), parfois desservies par quelque fadeur dans l'aigu, quand il ne s'agit pas de ténors ingrats, Et aucune étoile ne s'allume au passage d'un terne Videntes stellam de Poulenc. Le beau Bethlehem Down de Warlock tourne en rond dans une interprétation molle. Et pourtant, les réjouissances ne manquent pas. Les trois hymnes tirées de la liturgie anglicane ne sont pas les moindres : simples, souples et entêtantes, elles sont ornées par le chef de choeur lui‑même, Graham Ross, de contre‑chants subtilement erratiques. Plus proche de nous, Epiphany de Judith Bingham explore avec finesse une veine néomodale inquiète, sur un orgue in fine effrayant. Avec sa vivacité et ses reliefs, Illuminare, Jerusalem de Judith Weir a les traits d'une Shakespeare Song de Vaughan Williams. Le meilleur pour la fin: Mater ora filium, double choeur développé sur une dizaine de minutes, à la polyphonie fleurie, aux contre‑ut athlétiques et irradiants. Signé Bax, ce petit chef‑d’oeuvre de l'art choral a cappella anglais des années 1920 ne nous semble pas avoir été défendu avec une lumière plus crâne ailleurs que dans la gravure du Gabrieli Consort (DG). |
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