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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Denis Morrier
Un Diapason d'or
saluait déjà le Livre VI de là divine Compagnia. Un autre s'impose pour
ce Livre Ill, et mérite encore plus de révérences vu la discographie
clairsemée des quatre premiers opus du prince de Venosa. Pour le troisième
(1595), aucune version de référence ne prévalait. La situation était d’autant
plus regrettable qu'il revêt une importance considérable: sous l'influence
manifeste de Luzzaschi (dont un madrigal est donné en complément de programme),
son langage musical y gagne en hardiesse. Une théâtralité nouvelle apparaît: les
thématiques funèbres, les passions extrêmes et une véhémence inouïe du ton
déferlent, les jeux rhétoriques se font plus violents, tandis que le
contrepoint s'emplit d'expérimentations chromatiques et dissonantes. Toutes
choses qui pouvaient passer inaperçues avec le Kassiopeia Quintet
(Globe), le Gesualdo Consort (CPO) et les Delitiae Musicae (Naxos), pas avec la
fine équipe italienne – magnifiée par une captation superlative. |
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